Anaïs Eychenne en résidence de sculpture

publié le 08 Oct 2018

Anaïs Eychenne  sculpte un bloc de grès rouge sur la place depuis le 5 octobre. Rencontre le 3 novembre avant la fête des châtaignes.

Depuis le 5 octobre, Anaïs Eychenne est en résidence de sculpture à Saint Sever et troque son kalam contre un burin et un compresseur.

L’artiste hors-normes  est en effet plus connue pour ses œuvres fascinantes et son utilisation du kalamkari (technique indienne ancestrale de dessin sur tissu) au service une imagerie personnelle contemporaine qui traduit une brillante pensée scientifique.Elle a pu commencer à apprivoiser e bloc de grès rouge du pays, épaulée techniquement par Pierre-Joseph Kurhajec (résidence de sculpture 2015).  Le projet de sculpture est ambitieux et l’artiste en a imaginé les moindres détails dans une maquette réalisée en argile. Sans dévoiler la surprise, la future sculpture renvoie à l’une des passions d’Anaïs,  l’ornithologie et le monde des rapaces. La sculpture sera donc plumée !

La résidence

Depuis 2010, chaque année, à l’automne, l’association Les Nouveaux Troubadours accueille un sculpteur en résidence qui investit la place du village et  sculpte un bloc de pierre de pays. Ce travail en public fait l’objet de visites pédagogiques et de moments de rencontres. À la fin de la résidence, la pièce est inaugurée en public.

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Rencontre avec Anaïs Eychenne et découverte de la sculpture le 3 novembre

Rendez-vous pour une rencontre avec Anaïs Eychenne le samedi 3 novembre à 17h, jour de fermeture du Musée des Arts Buissonniers, avant la Fête des Châtaignes le soir à la salle des fêtes.

La sculpture restera un an sur la place. L’année suivante, lorsque arrive un nouveau sculpteur en résidence et un nouveau bloc de pierre rouge, la sculpture rejoint le Jardin des Sculptures dans le village.


Anaïs Eychenne

Née en 1984, Anaïs Eychenne est passionnée par plusieurs domaines scientifiques, comme la physique, les mathématiques modernes ou encore l’ornithologie. Sur les Kalamkari, elle partage sa vision du monde et de ses mondes intérieurs. Sur ces tissus sublimes et d’une grande finesse, elle dessine à l’acétate de fer.