Tournage d’un documentaire sur le village et Anaïs Eychenne

publié le 20 Avr 2022

Nous sommes heureux d’avoir accueilli pendant une semaine une équipe de tournage – des pros en devenir- pour filmer un documentaire sur le village et en particulier sur l’artiste Anaïs Eychenne.

Ils s’appellent Loïs, Charlie, Serge, Nathan et Maxime, ils sont chef opérateur, assistant son, preneur de vue ou chargé de production et seront demain les hommes de l’ombre du petit et du grand écran. Pour l’heure, ces étudiants du BTS audiovisuel du très sélectif lycée des Arènes de Toulouse passent une semaine de tournage intense à Saint-Sever, pour réaliser un documentaire ayant pour cadre le « village d’artistes », une idée du réalisateur et professeur Philippe Tessier. « Nous avons été tirés au sort, on était vraiment très contents de partir réaliser un projet dans l’Aveyron » s’enthousiasme Maxime, futur assistant de production. Après un repérage, l’équipe a centré son documentaire sur Anaïs Eychenne, artiste atypique vivant au village. « On a vite compris que ce ne serait pas un projet anodin » confie Serge. D’abord par la personnalité de la jeune femme qui dessine des représentations scientifiques avec la technique ancestrale indienne du kalamkari, déposant de l’acétate de fer sur du tissu. Dotée de nombreux talents et de connaissances solides en astronomie, mathématiques, ornithologie, botanique, sciences physiques…Le documentaire aborde plusieurs facettes de ce personnage fascinant.

«  J’ai ressenti une forme de pression, vis à vis de cette artiste et ce qu’elle racontait » confie Serge. Durant une semaine, ils l’ont donc suivi arpentant les rues du village ou les chemins, à la recherche d’oiseaux, à la rencontre des enfants de l’école, ils ont interviewé des habitants sur le « vivre ensemble » avec l’artiste, lors d’une rencontre au musée ou encore lors de ses échanges avec le mathématicien Jean-Pierre Marco, en résidence à Saint-Sever.

« On n’était plus dans le cadre d’un examen, mais on réalisait un documentaire » expliquent les étudiants. L’autre « surprise » de taille pour eux c’est l’accueil chaleureux dans le village. « On se sent bien ici,il y a une ambiance particulière» conclue Nathan.

Le retour à la réalité pour ces Toulousains va consister à terminer le film au pas de charge : post-production, montage, étalonnage, mixage son… avant de présenter ce travail à l’oral de fin d’études, avant la projection du film, le 19 mai à Toulouse et en juin à Saint-Sever.